L’artiste


Serge Olivares, une figure libre

Artiste plasticien baroque aux origines espagnoles, personnage touchant hors du commun au parcours atypique et inclassable, Serge Olivares, créateur naïf et écorché, a gardé son âme d’enfant.

N’ayant jamais compris le monde des adultes et refusant de grandir, il sera perçu éternellement par ses parents comme
“Le vilain petit canard de la famille !”.

Punitions, récompenses et servitudes… Les mots raisonnent encore :
“Tu dois te marier et rentrer à Saint-Cyr-L’Ecole pour faire une carrière militaire de Colonel !”
et ainsi assurer la fierté du père, frustré de ne pouvoir avoir été officier.

Serge Olivares n’a eu de cesse de se rebeller aux valeurs strictes de son éducation, refusant de suivre la vie rigide et bien tracée qu’on lui avait fortement indiquée.
Malgré les injonctions parentales, il est resté fidèle à ses intuitions et à ses rêves, poursuivant inexorablement sa vocation d’artiste.
“Têtu comme un taureau !”

Artiste caméléon du monde des Arts, du spectacle, de l’Opéra, curieux de tout et de toutes les aventures, Serge Olivares a développé une imagination débordante et une créativité boulimique tirées de son histoire chaotique, de ses douloureux souvenirs d’enfance, mais aussi de ses nombreux voyages, de ses collections compulsives et de ses multiples expériences professionnelles dans les domaines de la communication, du design, de la décoration, de la mode et du costume.

Autodidacte, perçu comme une figure libre, Serge Olivares se forge au fil du temps une personnalité et un univers bien à lui.

C’est à l’aube de ses 50 ans, suite à de nombreuses embuches, à l’accumulation de souffrances, de séparations et de deuils, que l’artiste, écorché vif par la vie et plus à fleur de peau que jamais, ressent un besoin irrépressible de s’exprimer à nouveau au travers de son art, redonnant ainsi un sens profond à sa vie et un renouveau à son Art .

“Les blessures d’enfance se mêlent à ceux des deuils imposant de s’arrêter, d’analyser pour comprendre, se remettre en question, retrouver du sens et enfin aspirer à une reconnaissance.”

Mes  œuvres